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Dans la tête de ...

Rentrer dans la tête de Nicolas Puech d'Alissac, c'est s'immiscer dans l'esprit d'un jeune homme aux multiples facettes. Issue d'une famille totalement "hockey", possédant la double nationalité franco-américaine, arbitre au plus haut niveau national, Nicolas est aussi agriculteur au quotidien.
Un métier prenant qu'il nous dépeint avec passion et une joie communicative.
Immersion dans la vie d'un passioné de hockey, où les mots crosse, élevage, sifflet ou encore bétail s'entremêlent naturellement, car comme il le dit si bien, "l'arbitrage le fait sortir de son quotidien"...

 

Bonjour Nicolas, peux-tu te présenter? Ta relation avec le hockey?

J’ai 23 ans et je suis agriculteur. Je suis associé avec mes parents sur une exploitation polyculture (blé, orge, colza, lin et maïs) ainsi que de l'élevage : volailles élevées en plein-air, vente en circuits courts et bovins viande. La ferme fait 120 hectares et elle est en Normandie à côté de Rouen.
J’ai commencé par jouer à la maison, dans le jardin, dès que je pouvais tenir une crosse ! J’ai commencé à jouer en club à 15 ans à l’AS Rouen UC.

 

Tu es issu d’une famille où tout le monde joue au hockey ? Peux-tu nous en parler ? 

Mon père et ma mère, tous les deux joueurs, se sont rencontrés au club de Rouen. Je suis le 2ème d'une fratrie de quatre frères. Deux de mes frères jouent aussi. Le 3ème ne pratique pas mais vient quand-même nous supporter. J’ai aussi des cousins et des oncles qui jouent. Du coup, on pourrait dire que je n’avais pas le choix ! Il y avait toujours des crosses et des balles qui trainaient chez moi. Lorsque la famille se réunit, on s'amuse ! J’ai toujours connu la grande famille du hockey.

 

Tu es également arbitre Elite-Nationale 1 Hommes et Dames. Comment as-tu commencé?

La Ligue de Normandie m’a proposé d’aller arbitrer des rencontres inter-ligues U16 il y 4 ans. Cette expérience m’a plu et j’ai donc voulu continuer.
Mes plus beaux souvenirs dans l'arbitrage? Incontestablement le match amical  en juin 2017 entre la France et les Etats-Unis sur le nouveau terrain du CA Montrouge. Il se trouve que j’ai aussi la nationalité américaine de par maman. J’ai trouvé cette expérience très bien et motivante.
Je n'ai pas encore eu l'occasion d'arbitrer mon frère qui joue à Amiens en Nationale 1 Hommes: il n’était pas là lorsque j'ai officié sur le match de son équipe. En revanche, j’ai "sifflé" mon petit frère, qui joue à Rouen en Nationale 2, je crois que j’ai été plus sévère avec lui, malgré moi. En tout cas, c’est ce qu’il m’a dit ! 

 

Peux-tu nous parler de ton métier ? Cela a-t-il un impact sur ta disponibilité par rapport au hockey ?

J’ai un métier passionnant mais aussi très prenant. J’aime particulièrement m’occuper de mes vaches et mes veaux, je crois que je pourrais dormir avec eux ! Il y a un travail quotidien à faire, notamment les soins aux animaux. D’avril à novembre, mes vaches sont dans les herbages et en hiver, elles sont rentrées dans les bâtiments à la ferme. Quand elles sont à la ferme, je passe la matinée à m’occuper d’elles.
Les travaux en plaine sont plutôt ponctuels et par pics : il y a le travail de la terre, le soin des végétaux et la récolte.
Lorsque je dois arbitrer, j’essaie de faire le travail avant. J’ai aussi la chance d’avoir mon père et mes frères qui, lorsqu’ils ne jouent pas aussi, m’aident.
La saison Salle est plus difficile pour moi, m’absenter tout le week-end, c’est compliqué par rapport au travail. Il m’est arrivé aussi de devoir annuler un engagement, notamment le stage d’arbitrage en début de saison, car j’avais du lin à rouler et à rentrer. C’est une culture spécifique à la Normandie et qui dépend énormément de la météo. Quand il faut s’en occuper, il ne faut pas le rater, sinon c’est toute une année qui est fichue.
L’arbitrage me permet de sortir du quotidien, de rencontrer plein de monde et de faire quelque chose d’utile, pour les autres et pour moi. Je trouve que finalement, c’est très complémentaire avec mon métier.

 

                           
Nicolas Puech d'Alissac en train de s'occuper de son élevage et de son exploitation

 Ton meilleur souvenir de hockey en tant que joueur ? Et en tant qu’arbitre ?

Mon meilleur souvenir en tant que joueur c’est d’avoir jouer un match avec mes deux frères et mon cousin.
En tant qu’arbitre, c’est le match amical France-USA ainsi que le gros match de championnat entre Saint-Germain HC et le RC France en fin de saison l’année dernière.

 

Quelle est la question que tu évites de te poser pour ne pas te prendre la tête ?

Je ne sais pas…. d’ailleurs, on me reproche souvent de dire ça.

 

Qu'est-ce qu'il y a dans la tête de Nicolas Puech d’Alissac ? Rêve en tant qu’arbitre et en tant qu’homme ?

Pourquoi pas les JO ! J’ai encore un long chemin à parcourir, mais je commence à prendre un peu plus confiance en moi.
Après mes études j'ai d'abord privilégié mon métier en m'installant dans l'exploitation familial. Aujourd'hui une rencontre … me donne l’opportunité et l’occasion de penser ma vie personnelle et la famille que j'ai envie de créer.

 

Merci à Nicolas pour sa gentillesse et sa disponibilité.

 

 

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