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Equipe de France Féminine

 

Après une bonne année 2018, fondatrice, productive, structurante et encourageante, Gaël Foulard, entraîneur de l’équipe de France féminine, a répondu à quelques questions sur l’année à venir. La préparation du groupe, la tournée en Inde, les matchs de préparation à Antibes puis les Hockey Series Final et le Championnat d’Europe III, l’entraîneur partage ses impressions.

 

Tout d’abord, quel est l'objectif global pour cette nouvelle année ?

G.F : L'objectif global est de continuer notre marche en avant et notre progression. Nous devons prolonger notre travail des six premiers mois, et surtout remplir nos objectifs dans les différentes compétitions à venir.  

 

Pouvez-vous nous parler de ces six mois de travail ?

G.F: Cette période nous a permis de reprendre les fondamentaux et de marquer un point étape. Nous avons réussi notre compétition des Hockey Séries en juillet dernier, et je me suis rendu compte qu'en terme de Hockey et de stratégie, le groupe avait vraiment fait un grand pas en avant. Nous avons beaucoup travaillé sur le plan tactique et l’équipe a développé un style de jeu bien à elle dans lequel tout le monde se retrouve.

Ensuite, nous nous sommes demandé comment faire pour nous améliorer, sur la préparation physique notamment. Nous avons donc mis en place un nouveau mode de fonctionnement, qui va nous faire avancer encore plus vite sur l'évolution de l'équipe. Un nouveau préparateur physique est arrivé en plus du nouveau processus mis en place.

Je suis convaincu  que ce travail hivernal payera vraiment dès nos prochains matches et sur le long terme.

 

Vos prochains matches seront en février 2019 avec la tournée en Inde, où quatre rencontres sont prévues face à l'Inde. Comment vous sentez vous avant d'affronter cette équipe classée 9ème mondiale?

G.F : Tout d'abord cela va nous permettre de développer et de travailler notre style de jeu et surtout de rester confronté en permanence au très haut niveau. Nous avons besoin de ça pour bonifier et enrichir notre travail. C'est également très intéressant et indispensable de jouer une équipe comme l'Inde, 9ème mondiale, car cela va permettre de nous situer, de pouvoir établir tout le travail qu'il nous reste à mener et de valider si les actuelles orientations de travail vont dans la bonne direction. Ce sera aussi une bonne opportunité pour essayer de mettre de nouvelles choses en place afin de nous étoffer encore plus.

L'équipe de France féminine n'a jamais fait ce genre de tournée. Les joueuses vont vivre des moments qu'elles n'auront jamais vécus avant. Nous serons loin, dans un cadre et un contexte totalement différents et avec des points de repère inconnus. Cela génère beaucoup d'énergie et beaucoup d'enthousiasme de la part des filles.

L’opportunité sportive d'affronter les 9èmes mondiales est bénéfique et apporte beaucoup dans la construction du groupe sur le plan humain et sportif.

Cette tournée va j’en suis certain, préparer au mieux possible les rencontres prévues contre le Pays de Galles à Antibes fin février et nous donner le boost nécessaire pour la suite de la  saison internationale  qui va nous emmener jusqu’à fin juillet en Slovénie pour le Championnat d'Europe.

Cette tournée sera l’occasion de faire un tour d’horizon du niveau individuel de chacune.

Dans ce contexte, nous allons plus nous concentrer sur le processus et la progression de l’équipe en elle-même que sur le résultat.

A la suite de l’Inde une sélection sortira pour affronter le Pays de Galles.

 

Que représentent pour vous ces trois matches contre le Pays de Galles fin février 2019?

G.F: Pour moi, c'est le vrai départ sportif, le départ de la préparation. L'Inde est 9ème mondiale et ce n'est pas une équipe que l'on risque normalement  de rencontrer cette année, alors que le Pays de Galles va s'inscrire dans un niveau et registre auquel nous risquons d'être confrontés notamment lors des Hockey Series de juin en Irlande. Ces matches vont  vraiment être intéressants pour s’évaluer sur le niveau actuel ainsi que le travail qu’il nous restera à accomplir.

 

Quels sont vos objectifs pour les Hockey Series et le Championnat d'Europe?

G.F: Alors pour les Hockey Series (à Dublin du 8 au 16 juin) le niveau va être très élevé mais l'objectif est simple, c'est de se qualifier au Hockey Series Finals, l’équivalent de la World League 3 sous son ancienne appellation. On doit avoir cette ambition et produire le travail nécessaire pour essayer d'atteindre cet objectif même si cela ne sera pas évident. En travaillant fort je suis sûr que nous serons compétitifs. Les filles travaillent déjà beaucoup. L’investissement actuel n'a jamais été aussi fort dans le hockey féminin tant de la part des joueuses, de l'encadrement que de la Fédération.

L'équipe est en train de grandir et l’une des priorités est de gagner des points pour améliorer notre ranking qui je pense, ne correspond pas à notre valeur. Nos récentes bonnes performances contre la Russie et la Biélorussie (juillet 2018), mieux classés sont très encourageantes. Je suis donc assez optimiste par rapport à la compétition Hockey Series.

Concernant le Championnat d’Europe III, l’objectif est de remonter en Championnat d'Europe II avec l’ambition et l’exigence de gagner ce Championnat d'Europe. Il ne faut pas se contenter du minimum. Nous devons changer notre état d’esprit et notre manière de penser si nous voulons rejoindre et évoluer vers le plus haut niveau.

 

La sélection pour le stage au CREPS de Wattignies est composée d’anciennes et de nouvelles joueuses, qu’est-ce que cela apporte au groupe?

G.F: Oui comme tous les groupes, le groupe évolue. Il y a des anciennes qui ont arrêté, d’autres qui continuent et il y a de nouvelles joueuses prometteuses qui viennent d’intégrer le collectif. L’équipe est très jeune. Elle est composée à 90% de joueuses de moins de 21 ans. Cela peut paraitre un inconvénient ou une faiblesse pour les Hockey Series, et encore ce n'est pas si sûr que ça ! Il nous manquera un peu d’expérience pour jouer à ce niveau-là, mais c’est aussi tout l’intérêt de cette compétition : former, prendre et acquérir de l’expérience ! Ceci servira de préparation au Championnat d’Europe moins de 21 ans, dont l’objectif sera de se qualifier pour la Coupe du Monde. Cela nous préparera aussi pour le Championnat d’Europe III, en sénior pour remonter dans le championnat d’Europe II.

Un petit noyau de joueuses évolue en Belgique et malgré leur jeune âge elles apportent et partagent leur expérience de tout ce qu’elles vivent et apprennent là-bas. C’est indéniablement un plus pour le groupe.

 

Pour conclure, quel est votre objectif sur le long terme jusqu’à Paris 2024 ?

G.F: Faire vivre, grandir et évoluer tout un groupe vers le haut niveau dans l’objectif de gravir les échelons nous permettant de remplir les critères de qualification pour les JO de Paris en 2024.

Dans le règlement actuel et en tant que pays organisateur il faut être 25ème mondiale pour participer aux JO et j’espère qu’à l’horizon 2021 voir avant, nous y serons. Nous sommes actuellement 32ème.

D’ici 2024, nous ne serons certainement pas dans les cinq meilleures nations mondiales mais la priorité est de qualifier l’équipe sportivement pour ces JO. L’objectif est d’être en dessous du top 15 mondial d’ici à 2024. Pour tenir cette trajectoire, il faut dès cette année performer et remonter obligatoirement dans le groupe B.

Le  Championnat d’Europe III de cette année n’est peut-être pas la compétition la plus relevée à laquelle nous allons participer, mais elle s’inscrit comme la plus importante et capitale car son succès « obligatoire » maintiendra notre marche en avant et notre parcours ambitieux.

Enfin, Participer à la prochaine Coupe du Monde en 2022 ainsi que se maintenir en Championnat d'Europe I en 2023 nous permettrait d’appréhender idéalement ces JO.

 

 

 

 

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