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Equipe de France masculine

Vainqueurs de l’Argentine, championne olympique et n°2 mondiale, les Français ont superbement décroché leur place pour la suite de la compétition. Un succès historique plein de promesses.

 

Des cris, des larmes aussi. De joie, forcément. L’équipe de France a vécu jeudi au Kalinga Stadium de Bhubaneswar (Inde), l’une des plus belles pages de son histoire. Peut-être même la plus belle. En s’imposant face à l’Argentine, championne olympique à Rio et actuellement n°2 au classement mondial, la France qui ne pointe qu’au 20e rang, a créé une énorme sensation. Les Tricolores ont gagné le droit de poursuivre leur route dans cette Coupe du monde qu’ils redécouvrent 28 ans après leur dernière participation. La récompense de toutes ces heures d’entraînements, de tous ces sacrifices consentis depuis plusieurs années. « Se qualifier pour la suite de la Coupe du monde en battant les champions olympiques, c’est extraordinaire, insiste Bertrand Reynaud, Directeur Technique National. On communique un super truc et c’est absolument génial. ». « C’est énorme, lâche le gardien Arthur Thieffry. Comme l’a dit le coach avant le match, on était ici pour écrire l’histoire. On a vu une équipe sur le terrain, une belle équipe. On a vu les 18 sur le terrain. Tout le monde a été énorme sur toutes les lignes. C’est juste un kiff ! ». « On n’avait rien à perdre et c’est comme ça qu’on est les meilleurs, ajoute Etienne Tynevez. Chaque but, chaque PC, chaque faute trouvée, on défendait comme des porcs, c’était le feu. »

Certes, les Argentins étaient assurés de terminer en tête de la poule suite au nul de la Nouvelle-Zélande et de l’Espagne juste avant (2-2 - l’Espagne menait 2-0 à 10 minutes de la fin mais se retrouve désormais éliminée) et n’avaient pas la même détermination que les Bleus, obligés eux de l’emporter pour prolonger leur séjour en Inde. Mais face à une nation référence, l’exploit reste de taille. « Ça n’était pas du tout le scénario envisagé, on devait se qualifier plus tôt pour le tour suivant, pas en battant les champions olympiques, rigole Jean-Baptiste Forgues. Ça rend la qualification encore plus belle. La seule fois où on a vécu la même chose, c’était en coupe du monde junior, quand on est passé en quart de finale contre les Belges (en 2013, les Bleuets avaient terminé vice-champions du monde). C’était un peu le même genre de scénario à chaque match… Et l’émotion aujourd’hui, c’est énorme. »

 

Savourer et déjà penser à la suite

 

Après un premier quart temps équilibré, Hugo Genestet (18e), Victor Charlet (23e sur penalty corner), Aristide Coisne (26e), Gaspard Baumgarten (30e) furent les buteurs français d’un deuxième quart temps complètement fou. Dirigée par le double champion olympique néerlandais Jeroen Delmee, la France a pourtant tremblé jusqu’au bout. L’avantage de trois buts à la fin du deuxième quart temps (4-1) allait en effet fondre dans les minutes suivantes avec le retour des Argentins à 4-3, à 12 minutes de la fin, suite à deux PC de Gonzalo Peillat.

Mais à la 54e minute, François Goyet envoyait définitivement les Bleus au barrage pour les quarts de finale. Enorme. « C’est un peu indescriptible ce qui se passe, confie le dernier buteur des Bleus. Ça va être de super beaux moments à passer. On y croyait évidemment au fond de nous. C’est vraiment trop cool, on va bien en profiter. Il faut les savourer ces moments, et après on va se remettre dedans car on a notre match de barrage à jouer du coup. » Arrière tricolore, Christophe Peters Deutz, raconte son émotion. « Si on me l’avait dit il y a un an et demi, j’aurais signé tout de suite. Ce dernier match de poule contre les champions olympiques, c’était génial. Contre l’Espagne, on avait montré qu’on était forts en défense. Aujourd’hui, on a montré qu’on était forts en attaque. Maintenant on passe au niveau au-dessus. On va profiter un peu, sobrement, et on va passer à la suite. »

L’aventure se poursuit en effet. Lundi (12h15), la France retrouvera le 3e de la poule B, à savoir l’Angleterre, l’Irlande ou la Chine (derniers matches ce vendredi, l’Australie déjà assurée de la première place) avec, pour le vainqueur, la perspective d’un quart de finale face à l’Australie, n°1 mondiale, le mercredi 12 décembre (14h30). Pour écrire de nouvelles pages à cette belle histoire.

 

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Poule A

Jeudi 29 novembre : Argentine – Espagne : 4-3 ; Nouvelle-Zélande – France : 2-1

Lundi 3 décembre : Espagne – France : 1-1 ; Argentine – Nouvelle-Zélande, 3-0
Jeudi 6 décembre : Espagne - Nouvelle-Zélande, 2-2 ; Argentine – France, 3-5

Classement : 1. Argentine, 6 pts (+2) ; 2. France, 4 pts (+1) ; 3. Nouvelle-Zélande, 4 pts (-2) ; 3. Espagne, 2 pts (-1).

Le premier est qualifié directement pour les quarts de finale (mercredi 12 décembre). Le deuxième et troisième disputent un match de barrage (lundi 10 décembre) face au deuxième ou troisième de la Poule B (Australie, Angleterre, Irlande, Chine) pour accéder aux quarts de finale. Demi-finales, samedi 15 décembre puis finale le dimanche 16 décembre. En cas d’égalité, les critères pour départager les équipes sont les suivants (dans l’ordre) : Nombre de victoires, différence de buts générale, nombre de buts marqués, confrontation directe entre les équipes, séance de shoot-out.

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Les Bleus à suivre sur la Chaîne L’Equipe


La chaine L’Équipe assure la diffusion de tous les matches de l’équipe de France ainsi que des demi-finales et de la finale, avec ou sans la France. Le match face à l’Argentine est programmé ce jeudi soir à 20h45. Les journalistes Benoit Cosset et Nicolas Loth ainsi que l’international Simon Martin Brisac seront aux commentaires des rencontres des Bleus.

 

 

(c) Yan Huckendubler 

 

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