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Chaque mois, la Fédération Française de Hockey met en valeur un club dans sa rubrique "Plus qu'un club, une histoire". En ce mois de novembre, (re)découvrez le Stade Français, club historique dont la section Hockey fut l'un des premiers membres de la Fédération Française de Hockey et qui ne cesse de se développer, année après année. Olivier Moinecourt, son président, a répondu à nos questions avec fierté et simplicité. Récit.

 

PQCUH Stade Français

Olivier Moinecourt, lors des Sticks France, Finale des Championnats de France Elite 2017/2018

 

Bonjour Olivier, dans un premier temps, pourrais-tu te présenter en quelques mots à nos lecteurs (identité, parcours) ?

 

Bonjour, Olivier Moinecourt, 1m90, né à Lyon en 1971, ingénieur, marié, 3 enfants.

C’est tout à fait par hasard, par le biais de mes enfants, que je suis entré dans le monde du hockey que j’ai découvert au fil du temps, en les accompagnant lors des matchs. J’ai été véritablement pris de passion pour ce sport, son jeu, ses tactiques et ses valeurs profondes. J’ai eu envie de m’impliquer.

Je suis par ailleurs chef d’entreprise. Avoir une implication bénévole dans un domaine qui vous tient à cœur, qu’il soit sportif ou autre, est un bon complément pour son équilibre personnel. Et puis, comme d’autres bénévoles chacun sur son domaine, ça me permet d’apporter au club une expertise de gestion d’entreprise. Le monde associatif en a dorénavant besoin.

C’est ainsi que, depuis 2014, je suis Président de la section hockey du Stade Français où sont toujours mes deux fils. L’un est aujourd’hui arbitre fédéral, l’autre évolue en -14 ans. Et je m’y suis mis à jouer moi aussi. A 43 ans, pourtant peu sportif à la base, en créant une équipe adulte loisir qui, depuis, accueille tous les lundis soir, tous ceux et celles qui veulent venir jouer pour s’amuser, surtout des parents de nouveaux joueurs. Très sympa, belle ambiance !

 

 

Peux-tu nous raconter l’histoire du Stade Français de sa création à aujourd’hui, dans les grandes lignes ?

 

Le Stade Français, c’est une institution. Il a toujours été précurseur dans le développement des sports en France et c’est l’un des tous premiers à avoir créé une section hockey sur gazon. C’était en 1903.

Le club de hockey a évolué sur plusieurs sites, dont la Faisanderie dans le parc de St Cloud. Il a ensuite migré en 1980 à Vaucresson sur le site du Haras Lupin conçu à l’époque par Claude Hauet, grande figure du hockey français. Nous avons baptisé en son honneur notre fameux tournoi de reprise des équipes Elites qui a lieu chaque année le dernier week-end d’août.

Le club a toujours évolué au plus haut niveau français, en équipe homme comme en équipe femme, et a compté de nombreux joueurs internationaux notables au palmarès flamboyant, dont la liste serait trop longue à énumérer, je les prie de m’excuser de ne pas tous les citer.

Certains ont participé à plusieurs Jeux Olympiques !

Aujourd’hui, le Stade Français hockey fait toujours partie des grands clubs de hockey français et compte bien le rester encore longtemps ! Il intègre des joueurs de toutes générations, du baby-hockey aux seniors, répartis en compétition ou en loisirs.

 

 

Peux-tu nous rappeler le palmarès des équipes Elites Hommes et Dames du Stade Français, en Gazon et en Salle ?

 

Le Stade Français Hockey est à ce jour le club le plus titré de France.

Sa réussite sportive s’est illustrée dès 1905 quand l’équipe fanion masculine du club a décroché son premier titre de Champion de France. Depuis, ce sont 24 titres masculins remportés en gazon et 6 en salle.

L’équipe Elite féminine a également rapidement accédé au meilleur niveau français, en remportant son premier titre dès 1925. Mais c’est à partir de 1960 que son succès devient impressionnant. Elle compte aujourd’hui un cumul de 44 titres nationaux en gazon, se constituant un palmarès unique dans le sport français toutes disciplines confondues, et 9 titres en salle bien que nous n’ayons pas toujours eu d’installations pour nous entraîner ! Nous sommes d’ailleurs à la recherche d’un gymnase susceptible de nous accueillir.

 

 

Le club est en constante évolution en termes de licenciés depuis 2014/2015. La barre des 300 licenciés pour le Stade a été dépassée en fin de saison 2018/2019. Cinq ans auparavant, le club comptait un total de 235 licenciés. Qu’est-ce que le Stade Français a mis en œuvre pour afficher une telle progression des effectifs ?

 

Développer ses effectifs fait partie des impératifs pour s’assurer un avenir le plus serein possible tant dans la gestion du club que dans la pérennité de nos équipes fanions. Alors, nous avons entrepris un travail de fond et de longue haleine, le hockey n’ayant ni visibilité médiatique, ni notoriété, bien que l’épopée magique de l’Équipe de France cette année et les retombées dans la presse nous auront bien aidés.

Nos diverses actions d’initiations et de sensibilisation menées dans les écoles, sur des forums, dans des lieux diverses et l’organisation de stages de qualité ont porté leurs fruits. L’organisation d’évènements exceptionnels comme les Sticks France en 2018 et le loisir adulte aussi sont aussi des bonnes sources de recrutement.

 

Quelle est aujourd’hui la thématique prioritaire définie dans la stratégie de développement du club ?

 

En fait, il y en a deux, toute aussi importante l’une que l’autre : la recherche de sponsors et le recrutement de joueuses.

D’abord, ça va devenir très compliqué de continuer à vivre sans sponsor. Le Stade Français, c’est une image de marque, un palmarès remarquable, un état d’esprit et des valeurs dans lesquels les annonceurs peuvent facilement se retrouver. Auxigene, notre 1er sponsor, l’a bien compris. A nous d’en convaincre d’autres. Cela nous permettra notamment d’accompagner les joueuses et joueurs qui visent à pratiquer le hockey à haut niveau de s’engager à fond dedans, et d’éviter une fuite de nos meilleurs talents vers les clubs étrangers.

Ensuite ne serait-ce que pour assurer le renouvellement futur de notre équipe Elite Dames qui a toujours occupé un bel espace dans le hockey français, nous devons recruter des jeunes filles.

 

 

Avec en ligne de mire de ce projet de développement, j’imagine, Paris 2024 ? Comment abordez-vous ce sujet en interne et quels sont les objectifs chiffrés jusqu’à Paris 2024 ?

 

2024, c’est évidemment une opportunité énorme pour le hockey dont nous comptons nous aussi profiter.

D’abord, notre infrastructure comme notre situation géographique à proximité du site Yves du Manoir, futur site officiel du hockey sur gazon pour les JO, constituent l’un de nos atouts majeurs pour accueillir une équipe étrangère en préparation sur 2022-2024. Laquelle ? Nous verrons dans les prochains mois.

Ensuite, nous espérons être nommé site Terre de Jeux 2024. Nous avons concocté plusieurs actions à court, moyen et long terme pour promouvoir le hockey et notre club auprès de différents publics, des institutionnels au grand public en passant par la presse locale et les milieux scolaires. L’implication de nos bénévoles dans la mise en œuvre de ce plan d’actions joue un rôle primordial dans la cohésion des membres et leur adhésion au club : la fidélisation, notamment des jeunes, restent un vrai axe à travailler.

A travers ces actions, notre objectif est d’atteindre les 450 membres au lendemain des JO de Paris 2024.

 

 

Parlons objectifs sportifs actuels. Le Stade Français engage une équipe en Elite Hommes et une équipe en Elite Dames en Hockey sur Gazon. Les deux équipes sont en milieu de tableau. Quels sont les objectifs définis pour ces deux formations ?

 

Le Stade Français a toujours engagé en Elite une équipe Homme et une équipe Dame. Toutes deux ont encore bien terminé la saison dernière en étant demi-finalistes pour les hommes et finalistes pour les Dames, qui participeront donc à la Coupe d’Europe en mai prochain.

Nos deux équipes sont à date en milieu de tableau. On attendait mieux, c’est vrai, pour clore cette première partie de saison sur gazon avant la trêve hivernale. Néanmoins, les objectifs fixés restent les mêmes : s’inscrire au tableau des phases finales pour rester dans le Top 4 français pour les Hommes et, pour les Dames, prendre leur revanche en finale.

 

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