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Philippe Gourdin, aussi appelé "Mickey", est un Cadre Technique au service de la FFH depuis de nombreuses années qui va prendre sa retraite d'ici peu. Entraineur des équipes de France, du pôle Ile-de-France, formateur, coach des Masters, Mickey est un vrai couteau-suisse. Retour sur sa carrière pas comme les autres !

  • Peux-tu nous raconter ton parcours au sein de la FFH ?

Je suis arrivé en 1983 ou 1984 à la demande du Directeur Technique Nationale (DTN) de l’époque, Bernard Jodelet, car on ouvrait le Pôle masculin à Châtenay. Je suis donc arrivé à la DTN en tant qu’entraineur.

En 1988, j’ai été nommé entraineur national. J’ai notamment entrainé l’EDF A Hommes de 1993 à 1995. Ensuite, j’ai fait une pause et je suis retourné au CREPS pour entrainer les garçons du pôle. A sa nomination sur l'équipe de France A, Bertrand Reynaud m’a demandé de l’assister et on a travaillé ensemble sur les France A Hommes jusqu’en 2013.

En 2013, Bertrand a quitté ses fonctions d’entraineur sur le collectif A Hommes et j’ai fait de même. Je suis retourné au CREPS pour gérer et entrainer le Pôle mais aussi l’équipe de France U18 Garçons.

Pour finir, avec Sophie Llobet, j’ai participé un peu à l’entrainement des A Dames.

Lorsque Bertrand Reynaud a été nommé DTN, il m'a demandé de mettre en place le Plan National de Préparation (PNP). En même temps, j’avais aussi quelques actions de formation mais ce n’était pas ma mission principale.

Depuis maintenant 2 ans, je ne faisais que coordonner et entrainer le pôle et l'équipe de France U16. Quand la France a commencé à participer à l’EuroHockey5’s, j’ai ainsi pris la tête de l’équipe U16 Garçons.

 

  • Cela fait maintenant presque 35 ans que tu es à la FFH, quels sont les meilleurs moments que tu as passés ?

Une carrière ne peut pas se résumer à un seul moment car il y a des hauts et des bas. Il y a quelques bons moments sur les U18, U16 et les A et puis de grandes désillusions. Tu montes très haut dans le bonheur et tu descends très bas dans le doute. J’ai eu de très bons moments avec les jeunes et le dernier en date est celui des U16 avec le titre européen.

Ma carrière, c'est essentiellement le haut niveau et particulièrement, la formation des joueurs qui vont faire du haut-niveau. Ces dernières années, j’avais plus un rôle de formateur/accompagnateur que d'entraineur.

Après, j’ai eu la chance de gagner, en club, tous les titres nationaux avec les garçons et quelques titres avec les filles : c’est un parcours assez complet. Avec le CA Montrouge, j’ai gagné 3 ou 4 fois le titre avec les garçons (gazon et salle) et pour les filles uniquement en gazon. Mais avec les jeunes garçons (U16, U18, U21) j’ai tout gagné.

 

  • Tu finis ta carrière en apothéose, avec la victoire au tournoi d’EuroHockey5s avec le collectif U16 Garçons, quels étaient les objectifs et qu’as-tu ressenti lorsque tu as gagné la finale ?

On a fait une préparation quasiment inexistante (3 mercredi 2h) et le tournoi à Wattignies contre le Pays de Galles (21 au 23 juin) mais je n’étais pas présent.

Ce qui m’a intéressé c’est la relation que j’avais avec les garçons et leurs valeurs de hockeyeurs. Comme c’était la 3ème fois qu’on participait au Championnat d'Europe, j’avais beaucoup d’expérience et je connaissais les besoins de ce type de championnat. Les garçons ont bien écouté mes conseils et on a gagné le titre. Je suis content que les joueurs aient bien adhéré à mon discours et à ma connaissance de la discipline. J’ai vu dans le tournoi qu’on montait en puissance et qu’ils appliquaient de mieux en mieux mes conseils pour arriver et gagner en finale. Dans cette réussite, il faut mettre en avant la qualité des joueurs, leur mental et leurs capacités techniques. Le staff était réduit mais performant (Yoshi et Thomas).

J’étais content et je suis conscient de la valeur du Hockey 5. Mais je reconnais aussi la valeur d’un titre européen, je sais faire la part des choses. Le hockey français ne s’intéresse pas au 5 contre 5. Mais malgré tout cela reste un titre européen, le 1er d’ailleurs. On a gagné le titre en battant 2 fois l’Autriche qui a participé 2 fois aux Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ), donc une équipe expérimentée dans cette pratique, et devant la Pologne, champion en titre et 5ème des JOJ et chez elle !

Pas si mal !!!

 

 Mickey U16Philippe Gourdin et l'équipe de France U16 masculine lors de l'EuroHockey5s en Pologne

 

  • S’il y avait une chose à changer ou à refaire concernant ta carrière d’entraîneur, qu’est-ce que tu changerais ?

A vrai dire pas grand-chose. Excepté cette dernière année que j’ai trouvé éprouvante car j’ai eu à traiter des choses qui ne devraient pas être du ressort de l’entraineur. Mais sinon le reste de la carrière, j’ai fait de supers belles rencontres. Avec Bertrand, j’ai travaillé de façon admirable, j’ai une chance incroyable de travailler avec lui. Je ne remercierai jamais assez Bertrand de la collaboration qu’on a eue ensemble. Il y a aussi plein d’autres personnes qui m’ont fait progresser ! En club et au CREPS.

Sans oublier le soutien de ma femme...

 

  • Un mot pour les futures générations ?

Dans la continuité de la question concernant les U16 et l'EuroHockey 5, j’ai découvert des gars qui ont des grosses capacités techniques mais surtout mentales. Quand ils sorte,t du contexte de leur club et qu’ils se concentrent sur le jeu, ils sont très forts. Il y a un petit réservoir de jeunes très forts, notamment à Chatenay.

Je ne suis pas inquiet mais il faut continuer de travailler. Avec le PNP, c’est l’apprentissage du travail, de la rigueur et du haut-niveau. Si on continue de travailler, il n’y aura aucun souci. Ma seule inquiétude c’est que le vivier de très bons joueurs est assez petit. On a de très bons joueurs mais au nombre très peu importants. On est donc contraints de travailler plus et mieux.

J’ai toujours vécu une passion, quasiment jamais l’impression d’aller travailler. J’ai toujours privilégié la qualité des relations humaines. J'aime observer les gens vivre dans leur quotidien. En entretenant des relations intelligentes, on réussit mieux que dans le conflit. Ca c’est l’essentiel de ma philosophie mais cela n’empêche pas l’exigence.

 

Merci à Philippe Gourdin pour sa gentillesse, sa joie de vivre et sa disponibilité !

 

 

 

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